Informer et s'organiser
La première mesure conseillée est l'information des salariés et des visiteurs. Il est en effet impératif de les informer sur l’exposition aux risques et sur les consignes à tenir en cas d’alerte. Il est également nécessaire de réfléchir à l'organisation à déployer en cas d'accident. En fonction du type de risque, la mise à l’abri consiste à rejoindre un local de protection, une zone refuge ou à évacuer. En cas d'effet toxique par exemple, il faudra rejoindre un local de confinement ; en cas d'effets thermiques ou de surpression, un local de protection ou une zone refuge.
— Lire aussi : Organiser un confinement en cas de menace
Parmi les principales mesures organisationnelles à adopter, il convient de :
- définir les itinéraires pour rejoindre le local et d'installer une signalétique différente de celle du risque incendie ;
- installer des relais de l’alerte dans l’ensemble des bâtiments au travers de signaux visuels et sonores ;
- définir une procédure interne avec une astreinte et le rôle de chacun dans la mise à l’abri : serre-file, guide-file, etc. ;
- contacter la mairie pour s’inscrire au dispositif d’appel en masse.
Travaux de renforcement
En complément des mesures organisationnelles, des travaux sur les bâtiments peuvent être envisagés. Par exemple, l'étanchéité du bâtiment pourra être améliorée en rénovant les fenêtres. Face à un risque de surpression dans les zones à risque de bris de vitre, il est recommandé de filmer les surfaces vitrées.
Dans des zones plus exposées, des travaux plus importants peuvent être nécessaires, comme le renforcement des structures métalliques.
Les entreprises peuvent également faire appel à une entreprise spécialisée dans les services de sûreté, de sécurité et de prévention des risques SSE (Santé Sécurité Environnement) qui préconisera notamment des exercices et mises en situation réelle pour les collaborateurs du site. En fonction de la typologie du site, elle mettra à disposition de la société une équipe spécialisée dans les risques industriels.