En France, les besoins en matière de sécurité représentent une part non négligeable du marché du commerce et de la distribution. Pour répondre à leurs attentes, Securitas affine ses réponses et associe à la surveillance humaine une large gamme de systèmes techniques.
« Tout commence par une analyse des risques, explique Yan Ellouk, ingénieur commercial chez Securitas. Ce diagnostic qui se fait sur place établit les risques liés à l'activité, repère les contraintes de chaque site et définit le degré de probabilité et de gravité des risques encourus. »
Une fois ces éléments établis, des solutions sur-mesure peuvent être déployées. L’une des problématiques principales des magasins reste la démarque inconnue, autrement dit les vols et les pertes de stocks qui ne sont jamais retrouvés.
La vidéosurveillance devient « intelligente »
Si la vidéosurveillance est connue de tous, la vidéosurveillance « intelligente » reste encore confidentielle. De quoi s’agit-il ? « La vidéosurveillance est dite “intelligente” quand elle est capable d’analyser seule une situation, poursuit Michael Lamps, directeur Grands Comptes chez Securitas. On peut par exemple lui demander de repérer les personnes qui portent un vêtement donné, qui n’ont pas de masque ou encore qui ont un certain type de comportement. »
Ainsi, quand une personne entre dans le champ de vision de la caméra, s’arrête et reste un long moment devant un produit, l’équipement alerte l'agent de sécurité qui prend alors le relais visuel. À distance, il observe le comportement la personne et détermine si celui-ci est suspect ou non.
« Ce temps d’observation est important car l’agent de sécurité peut être en présence d’un client qui dissimule un produit dans une poche, mais aussi qui lit un mode d’emploi, précise Yan Ellouk. Seule l’observation humaine permet d’établir la différence puis, s’il y a lieu, de s’adresser au client discrètement et dans de bonnes conditions. »
Le comptage, indispensable en période de crise sanitaire
Les caméras sont également capables de compter, en temps réel, le nombre de personnes qui entrent puis sortent du magasin. « En période de pandémie, où des jauges précises sont imposées, ce système est indispensable aux agents de sécurité, poursuit Yan Ellouk. Le comptage leur permet de restreindre les accès afin de tempérer les flux quand cela est nécessaire et de vérifier que le magasin applique les règles en vigueur. »
Cette solution est également utile à la fin de la journée, lorsque l'agent de sécurité effectue une vérification de fermeture et doit être sûr que toutes les personnes sont sorties du magasin.
Faciliter les interpellations
« Par ailleurs, l’utilisation de la vidéo en temps réel facilite les interpellations, observe Yan Ellouk. Le report des images et séquences vidéo sur tablette ou smartphone permet à l’agent de sécurité de régler les situations conflictuelles plus rapidement. L’interpellation peut se faire de façon discrète et non conflictuelle, ce qui est important dans un espace commercial. »
Lors d’une interpellation, l’agent de sécurité doit être accompagné d’un responsable de magasin et avoir l’autorisation de montrer les images. Conformément à ce que prévoit la réglementation, les enregistrements sont ensuite conservés jusqu'à 30 jours.
Bien sûr, tous les magasins ne peuvent dédier un agent de sécurité à la vidéo. « Nous leur proposons de déporter leurs images vers nos centres opérationnels Securitas, ajoute Michaël Lamps. Et dès que, via la vidéo, nous détectons une anomalie, nous alertons notre agent de sécurité présent en magasin qui dispose lui aussi souvent des images via une tablette afin d’intervenir dans les meilleures conditions. »
Quelle que soit la solution retenue, combiner la surveillance humaine et la sécurité électronique facilite l’intervention qui se fait souvent plus discrète, pour le plus grand confort des clients présents dans l’établissement.
Veiller à la sécurité du personnel du magasin
Securitas propose également des services de vidéosurveillance associé à un service de sécurité mobile pour le personnel du magasin potentiellement victime d'agression verbale ou physique.
« Cet équipement se présente généralement sous la forme d'un bouton anti-panique grâce auquel le personnel du magasin menacé peut alerter notre centre opérationnel, explique Michaël Lamps. L'opérateur de télésurveillance prend alors à distance la main sur le magasin et intervient pour calmer la personne agressive en lui signalant, notamment, que la scène est vidéosurveillée. »
Là encore, l’enjeu consiste à désamorcer le conflit et apaiser la situation dans un site potentiellement très fréquenté.