Skip to main content

Quelles sont les technologies utilisées pour la détection de mouvement ?

Les technologies employées pour la détection de mouvement sont variées et disposent chacune de leurs caractéristiques propres. Tour d’horizon des principaux dispositifs et de leur utilisation en matière de sûreté.

La surveillance des locaux est un enjeu clé pour les professionnels, quel que soit leur secteur d’activité. La détection de mouvement constitue alors un levier efficace pour se prémunir des intrusions, vols et éventuelles dégradations. « Elle repose sur l’analyse d’un environnement pour identifier des modifications qui pourraient être dues à une présence humaine », explique Laurent Henry, responsable support avant-vente et relations fournisseurs chez Securitas. Pour ce faire, il existe trois principaux dispositifs qui s’appuient sur des technologies différentes.

L’infrarouge passif

Au premier rang de ces technologies, on trouve un premier détecteur volumétrique appelé l’infrarouge passif (PIR), principalement utilisé en intérieur. Le principe ? Chaque être humain émet des rayonnements infrarouges, invisibles à l’œil nu, mais détectable par un équipement à infrarouge passif. L’objectif de ce dernier est donc d’identifier ceux émis par une personne par rapport aux structures et objets présents dans la zone contrôlée.

« Le détecteur diffuse un faisceau qui alterne des zones surveillées et non surveillées. Si un être humain traverse ces zones, il est immédiatement détecté grâce aux rayonnements émis », poursuit Laurent Henry.  « L’avantage de cette solution est que les faisceaux émis sont invisibles et ne traversent pas les vitrages. Toutefois, certains de ses équipements ne sont pas en mesure de différencier un être humain d’un animal domestique par exemple ». L’efficacité de ce type de détecteur repose sur son emplacement, son orientation, mais aussi de l’angle et de la portée du dispositif installé.

L’hyperfréquence

Un second membre de la famille des détecteurs volumétriques, repose sur une autre technologie : l’hyperfréquence. Celle-ci fonctionne sur le même principe qu’un radar automobile : une onde est émise dans un espace et se répercute sur les objets à une vitesse donnée et fixe. Si celle-ci augmente sans raison, le dispositif en déduit qu’un nouvel élément est entré dans l’espace surveillé et détecte ainsi une éventuelle présence.

« L’inconvénient de cette technologie est qu’elle est extrêmement sensible », ajoute Léo Stenay, chef de produit sécurité électronique. C’est pourquoi, aujourd’hui, la majorité des détecteurs utilisés en intérieur combinent les deux technologies pour un maximum d’efficacité. « L’infrarouge permet alors de conforter la détection préalablement réalisée par l’hyperfréquence », confirme Laurent Henry. Ces équipements bi-technologiques peuvent être couplés à un appareil de prise de vue qui se déclenche au moment de la détection, afin de confirmer visuellement l’intrusion.

La détection vidéo

Pour la détection de mouvement en extérieur, on comprend aisément que ces deux technologies précédentes ne sont pas adaptées. « Le simple mouvement d’une branche d’arbre ou une forte pluie entraînerait le déclenchement d’une alarme », explique Laurent Henry. Un troisième dispositif est donc privilégié pour les environnements extérieurs : la détection vidéo, qui va identifier, grâce à une caméra équipée d’une intelligence artificielle, la modification des pixels dans l’image.

« En 20 ans, les processeurs embarqués ont profondément évolué et les algorithmes sont désormais capables de différencier un être humain en mouvement, d’un animal ou d’une voiture », poursuit Léo Stenay. Par ailleurs, le recours aux caméras thermiques se généralise et permet donc de bénéficier de cette efficacité de jour comme de nuit.

Quel dispositif choisir ?

« Infrarouge, hyperfréquence ou caméra vidéo, ces technologies de détection de mouvement sont indispensables à tout professionnel soucieux de protéger les locaux de son entreprise. Une analyse des risques conduite par un professionnel permettra en amont de déterminer le meilleur choix des équipements à mettre en œuvre », conclut Laurent Henry, qui rappelle que la clé pour que ces technologies demeurent efficaces repose sur l’entretien et la maintenance de ces systèmes.

Collaborateurs Securitas

Nous contacter

En soumettant ce formulaire, vous acceptez le traitement de vos données personnelles. En cas de questions ou demandes relatives à l’utilisation et/ou aux traitements de données personnelles vous pouvez contacter le délégué à la protection des données à l’adresse suivante : delegue.protectiondesdonnees@securitas.fr 

Votre navigateur n'est pas pleinement compatible avec notre site web. Pour le consulter dans les meilleures conditions nous vous recommandons d'utiliser Google Chrome, Mozilla Firefox, Apple Safari, ou Microsoft Edge.