Sont convoqués : les principaux exploitants, les représentants des fédérations industrielles, les services de police et de gendarmerie, les services d’incendie et de secours, les Directions régionales de l'environnement, de l'aménagement et du logement (DREAL).
Les préfets doivent s'assurer que les informations nécessaires à une surveillance et à une intervention efficaces des forces de sécurité intérieure sont correctement communiquées par les exploitants.
Ils doivent également faire en sorte que les services de sécurité acquièrent une meilleure connaissance des installations, des responsables de sites, des dispositifs de sûreté et des points de vigilance.
Parallèlement, le gouvernement a demandé à l’inspection des installations classées de venir contrôler, avant la fin de l'année 2015, tous les sites Seveso pour s'assurer qu'ils répondent aux prescriptions des Installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE) en matière de protection contre les actes de malveillance.
Le ministère de l'Ecologie demande, quant à lui, aux exploitants des sites Seveso, seuil haut et bas, de s'organiser de façon à être joignables à tout moment par les pouvoirs publics, et aux DREAL de tenir à jour un répertoire des points de contact permanents de chaque site Seveso.
Dans chaque région, un exercice sera organisé avant fin 2015 afin de s’assurer de l’efficacité et de la pertinence des dispositions contenues dans le plan particulier de protection et le plan de protection externe.
Enfin, les exploitants réaliseront, avant fin octobre 2015, une autoévaluation de leur site afin, éventuellement, de compléter les mesures de sûreté existantes.
L'attentat du 26 juin 2015 contre un établissement Seveso à Saint-QuentinFallavier (38), ainsi que les deux explosions criminelles sur un site pétrochimique à Berre-l’Etang (13) le 14 juillet 2015, ont mis en évidence la nécessité de renforcer la protection des établissements Seveso contre les actes de malveillance.