Le référentiel R82 permet de concevoir et d’installer un système vidéosurveillance adapté aux besoins et finalités des entreprises qui souhaitent sa mise en œuvre. Il s’applique aux composants, comme les caméras et les enregistreurs, mais aussi au contrôle et à la maintenance du système.
Le niveau de sécurité global de l’installation fait également partie des exigences formulées dans ce référentiel.
L’approche méthodologique du référentiel R82 s’articule autour de 4 axes :
L’analyse des besoins et des risques
Cette phase a pour but d’identifier les besoins du client : environnement, risques, menaces, scénarii d’intrusion, secteurs ou zones à couvrir, … et bien évidemment la finalité de chaque dispositif vidéo.
En accord avec les textes réglementaires – notamment la loi Informatique et Libertés et le Règlement général sur la protection des données (RGPD) – les systèmes de vidéosurveillance doivent être utilisés pour des finalités (rôles) clairement déterminées.
Exemples :
- Le contrôle d’accès des flux piétons ou de véhicules
- La sécurité des personnes sur le site
- La détection de déplacement d’objets ou d’individus
- Le repérage de l’origine d’un acte de malveillance
- La protection des biens
- La levée de doute vidéo en cas d’alarme
La conception du système
L’analyse des risques formalisée et intégrée, le référentiel R82 guidera le professionnel sur les choix technologiques et organisationnels à développer pour concevoir le système le plus adapté à l’atteinte des objectifs de l’entreprise : choix du type de caméras, résolution et sensibilité, restitution et enregistrement des images, etc.
La réalisation de l’installation
L’installation effectuée et testée, le professionnel qui l’a réalisée (s’il est bien certifié NF services et APSAD) doit délivrer une déclaration de conformité (N82 ou DC82*) attestant la conformité de l’installation au référentiel APSAD R82.
La maintenance de l’installation
Dans cette dernière partie, le référentiel décrit la nature et la fréquence des opérations de maintenance préventive (entretien périodique) et de maintenance corrective et de télémaintenance (dépannage).
Pour rester efficaces, les systèmes de vidéosurveillance doivent être testés périodiquement. L’entreprise doit souscrire un contrat de maintenance avec l’installateur certifié pour que l’installation puisse faire l’objet d’une déclaration de conformité.
Le résultat des essais doit être enregistré et comparé aux essais précédents. Un compte rendu de vérification périodique (Q82) est remis au client par l’installateur à l’issue des vérifications contractuelles.