Une station de télésurveillance est structurée selon différentes unités (appelées « modules ») qui correspondent à des équipements et des fonctions spécifiques.
La station peut comprendre un ou plusieurs modules opérateur déportés, dits modules opérateur complémentaires (MOC), permettant notamment d’absorber une augmentation de flux des données à traiter.
Le MOC ne dispose pas d’infrastructures (serveurs) pour héberger des données, et son rôle se limite au traitement des alarmes. Il ne peut en aucun cas, modifier des données ou intervenir sur une base de données. L'arrêt d'un MOC ne doit par ailleurs jamais dégrader l'exploitation.
Un Module opérateur complémentaire ne peut être certifié APSAD P3, mais il est cependant soumis à des exigences de détection intrusion et incendie, de contrôle d’accès et de vidéosurveillance, détaillées dans le référentiel APSAD R31.
Ce même référentiel stipule que le nombre de postes opérateurs actifs dans un MOC ne doit pas être supérieur au nombre de postes opérateurs actifs situés dans la station de télésurveillance supportant les modules d’exploitation.
A la différence de l’obligation faite aux stations centrales de télésurveillance de disposer d’une autonomie de 72 heures assurée par une alimentation secondaire, le niveau requis pour un MOC est de 30 minutes.
L'ensemble des postes opérateurs situés dans la station de télésurveillance et dans le(s) MOC doit permettre de garantir la continuité d'exploitation.