La mise en place de services de protection rapprochée pour des événements peut faire partie intégrante des conditions de réussite de ces derniers.
Des situations à risque
Bien que perçue comme un point positif, la publicité faite à un événement, sa notoriété ou celle de ses participants, peut amener des problématiques de sûreté.
Les festivals produisant des têtes d'affiche connues, les événements sportifs d'envergure accueillant des athlètes renommés, mais aussi les rendez-vous de certaines grandes entreprises sont autant de situations à risque.
Elles peuvent nécessiter une protection plus poussée pour certains participants, qu'ils soient ou non partie prenante de l'événement. Ainsi, « lors d'une assemblée générale un peu sensible par exemple, nous pouvons être amenés à protéger les membres du comité exécutif ou, plus largement, certains membres de l'entreprise concernés par des risques sociaux », explique Charles Lambert, directeur de la sûreté et des protections renforcées chez Securitas.
Quels services peuvent être proposés ?
En fonction des caractéristiques de l'événement et des risques qui en découlent, la taille et la configuration du dispositif pourront varier.
« Tout repose sur une question simple : doit-on protéger la personne au sein de l'événement ou simplement être en mesure de l'exfiltrer ? », précise Charles Lambert.
En effet les réponses supposent des dispositifs bien différents, tant en termes de ressources humaines que matérielles. S'il s'agit de protéger un individu au sein de l'événement, un agent de protection rapprochée (APR) seul, en lien avec le reste du dispositif de sûreté, pourra l'escorter.
S'il est probable que la personne doive être exfiltrée, la solution à mettre en place sera plus importante : « il faut alors disposer d'un ou de plusieurs véhicules, d'un lieu de repli et d'une équipe pour acheminer le ou les individus à protéger jusqu'à un lieu défini a priori », développe Charles Lambert.
A qui s'adresser ?
Pour mettre en place des services de protection rapprochée, il faut obligatoirement faire appel à une entreprise de sécurité privée.
Les agents de protection rapprochée ne sont, en effet, pas autorisés à exercer en libéral et ne peuvent travailler qu'au sein d'une entreprise détentrice de l'agrément de protection physique des personnes, délivré par le Conseil national des activités privées de sécurité (CNAPS).
A ce titre, le site du CNAPS propose un service de vérification de la validité d'une autorisation d'exercer. Les APR doivent, en outre, être porteurs de la carte professionnelle et satisfaire aux exigences légales de formation continue, en effectuant régulièrement des stages de Maintien et d'actualisation des compétences (MAC) auprès d'organismes de formation agréés par le CNAPS.
S'adresser à une entreprise de sécurité privée réputée s'avère donc le moyen le plus efficace de bénéficier des services de protection rapprochée répondant à tous ces critères.