Les moyens techniques employés en sûreté aérienne pour lutter contre le terrorisme
Pour appliquer les différents niveaux de réglementation, les pouvoirs publics et les sociétés de sécurité privée chargées de la sûreté aéroportuaire déploient des techniques toujours plus pointues d’inspection filtrage, de renseignement, de scanners corporels et de profiling (ciblage des passagers selon des critères de risque pertinents).
— Lire aussi : Formation Profiling : anticiper la menace
Les moyens sont concentrés sur le contrôle des bagages de soute et sur les contrôles permettant aux passagers d’entrer dans la Zone de sûreté à accès réglementé (ZSAR) réservée au personnel et à l’embarquement.
L'inspection filtrage des bagages de soute
Les bagages déposés par les passagers et destinés à voyager dans les soutes des avions font l’objet de contrôles rigoureux de la part des agents de sûreté aéroportuaire.
De nombreuses technologies sont mobilisées. Les bagages de soute sont tracés, associés informatiquement aux passagers propriétaires. Ils sont soumis à des examens cynotechniques, à des appareils à rayons X, et, à des appareils de détection automatique d’explosifs et d’engins explosifs.
Les équipements de convoyage (tapis, trieurs, dispositifs de déviation des bagages suspects nécessitant un traitement par les artificiers) nécessitent eux-mêmes une haute technologie logistique.
Le contrôle des passagers et des bagages de cabine
Avant d’entrer en Zone de sûreté à accès réglementé (ZSAR), les passagers traversent le Poste d’inspection filtrage (PIF).
Les cartes d'embarquement et pièces d'identité sont vérifiées. Puis, afin d’empêcher l’intrusion à bord d’objets illicites, des contrôles stricts sont réalisés par les agents de sûreté aéroportuaire.
Ces contrôles s’appuient sur du matériel tels que les portiques de détection de métaux, les détecteurs de métaux portatif, l’imagerie radioscopique, le système de détection d’explosifs, l’équipement de détection de traces d’explosifs, l’équipement d’inspection filtrage des liquides, aérosols et gels (LEDS), le scanner de sûreté et l’analyseur de chaussures.
C’est au prix d’une extrême rigueur réglementaire et technologique que la sûreté aéroportuaire lutte au quotidien contre le risque terroriste.